Annonce et avertissement (Ap. 8.6)

La trompette (chofar en hébreu, fabriqué avec la corne d’un bélier) est un symbole biblique très parlant. Elle était sonnée lors du couronnement d’un roi (2. Sam 15.10). Lors de la fête de trompettes (Lév 23.23-25), Dieu est reconnu comme Roi. Ainsi la série des sept trompettes dans les visions de Jean prépare le couronnement de Jésus: “Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles.” (Ap. 11,15)

 

La trompette était également un moyen d’avertissement et inspirait donc la crainte: “Et sonne-t-on du cor aux remparts de la ville sans que les habitants se mettent à trembler ?” (Amos 3.6) Il convient d’y prêter attention, car sa vie en dépend:  “Il a entendu le son de la trompette mais ne s'est pas laissé avertir; son sang retombera donc sur lui. Si en revanche il se laisse avertir, il sauvera sa vie.” (Ez. 33.5)

La réponse appropriée au son de la trompette est la repentance. Elle s’exprime de manière particulière le jour de l’expiation (Lév 23.26-29), ce jour qui est consacré pour s’humilier et se mettre en règle avec Dieu, où le chofar est également sonné. 

Ainsi, le rabbin Saadyah Gaon décrit le chofar comme un moyen d’annonce et d’avertissement: “C’est comme si on annonçait que ceux qui ont choisi de se repentir le fassent maintenant. Et que ceux qui ont choisi de ne pas le faire ne devront pas se plaindre de leur sort par la suite.”*

 

Lorsque nous voyons des indices décrits dans les vision de Jean prendre forme sur la terre, quelle est notre réponse? Lorsque nous voyons la terre “brûlée” par le réchauffement climatique, est-ce que nous entendons le son de la trompette, et est-ce que nous y répondons par la repentance, en changeant notre manière de vivre?

 

Pour finir, le son du shofar est également porteur d’espérance. Le prophète Esaïe annonce qu’il sera sonné  le jour où l’exil babylonien prendra fin. (Esa 27.13) Avec les chrétiens de sa génération, Jean voyait la vie sous l’empire romain comme un nouvel exil “babylonien”, comme une vie sous un système en conflit avec les valeurs de Dieu. Il anticipait le moment d’en être libéré. Et nous, comment voyons-nous notre vie actuelle? En sommes-nous déjà satisfaits, ou attendons nous le règne qui vient?

 

Prière

Jésus, avec tous tes disciples je prie: Que ton règne vienne! Nous attendons le jour où tu seras visiblement reconnu comme le Roi de toute la terre! Nous attendons le jour de la fin de notre “exil”, à partir duquel nous vivrons pour toujours sous ton règne! Je veux entendre le son de la trompette et préparer mon coeur par la repentance. Montre-moi comment je peux me mettre en règle avec toi dès aujourd’hui!  

 

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