Effets secondaires (Ap. 6.1-8)

Les célèbres cavaliers de l’Apocalypse qui ont été dépeints par de nombreux artistes représentent de manière symbolique différentes calamités qui caractérisent l’histoire: le triomphe des puissants, les conflits meurtriers, les crises économiques et la mortalité par différents moyens. A l’époque, les chevaux étaient surtout utilisés pour transporter des messages urgents et pour faire la guerre. Ils symbolisent donc la rapidité et la conquête. Le monde est conquis rapidement par ces différents fléaux.

 

Ces différentes calamités ont pris beaucoup de formes différentes au travers de l’histoire. A l’heure actuelle, on pourrait voir le nouveau coronavirus comme l’une de ces manifestations:  il “galope” rapidement autour du monde et conquiert un pays après l’autre.

 

Pour constater que toutes ces choses caractérisent l’histoire, nul besoin d’être prophète. La particularité de la vision de Jean, c’est qu’il place ces choses dans une perspective d’espérance:

Ces choses ne sont pas des symptômes d’un monde qui s’effondre, comme on pourrait le croire quand on est au milieu de ces dynamiques. Ce sont les symptômes d’un nouveau monde qui vient! Elles se produisent quand les sceaux sont ouverts, ces sceaux qui font partie du document qui installe Jésus comme Roi de cette terre, pour inaugurer son Royaume de paix, où aucune calamité n’aura plus de place.

On pourrait dire que ces calamités sont comme les effets secondaires d’un médicament. Le médicament est un agent de guérison, mais pour un temps, il déclenche aussi des effets qui nous font souffrir. Le médicament que Dieu a prescrit pour toute la souffrance de la création est que Jésus soit installé comme Roi sur cette terre et que son Royaume de paix remplace nos formes actuelles de vivre la société L’effet secondaire de ce médicament, c’est que pour que nous soyons prêts à recevoir cette nouvelle société, les dysfonctionnements de notre société actuelle sont d’abord mis à nu.

Dans les crises comme celle du covid-19, nous constatons notre impuissance. Nous voyons que sans Dieu, nous n’arrivons pas à bien gérer ce monde qui nous est confié. Si cette crise nous amène à une telle prise de conscience, elle aura alors été bénéfique pour nous en fin de compte, et toutes les souffrances n’auront pas été vaines!

 

Prière

Seigneur Jésus, je te reçois comme le Roi de toute la terre! Je reconnais que malgré tout nos efforts, nous n’arrivons pas à bien gérer ce monde sans toi! Nous avons besoin de toi! Viens Seigneur Jésus! Viens installer ton Royaume de paix, où ces souffrances n’existeront plus!  

 

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